Seika Kinkotsu
Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 30/03/2011
Statut du Personnage Maitrise Astrale: Matérialisation (longue épée), Air (vibrations), Contrôle du mouvement moléculaire, Création/projection et manipulation de masses osseuses
| Sujet: Seika Kinkotsu Mer 30 Mar - 16:30 | |
| Nom : Kinkotsu Prénom : Seika Surnom : Sei (non, ce n'était pas une évidence...) Âge : 18 Rôle : étudiant Normal / Surnaturel : Surnaturel Pouvoirs : → Matérialisation d'une longue épée à la lame foncée, avec une gravure noire en forme de dragon et des cordes entrelacées près du pommeau. → Maniement des vibrations de l'air (son, pression...). → Contrôle du mouvement moléculaire : peut intensifier ou ralentir le mouvement, dans le but de créer ou de supprimer de la chaleur. → Création ou projection et manipulation de masses osseuses. Description physique : Bien qu'il soit entièrement d'origine japonaise, Seika ne correspond pas vraiment à l'image que l'on peut avoir d'un japonais. Très grand, il fait deux mètres cinq, et n'a pas encore terminé sa croissance, les cheveux blonds très clairs, presque blancs, les yeux noisette en amande, le corps fin et sculpté par des muscles qui lui donnent force et élégance, sans pour autant atteindre le stade de la laideur. Il aime à se balader peu vêtu, restant indifférent au regard des autres, mais, ayant malgré tout quelques notions du respect le plus élémentaire, il évite de le faire en public. Il porte donc, quel que soit le temps qu'il fasse, de larges bandages qui dévoilent ses tatouages, des dragons qui lui partent de sous l'œil droit et arrivent jusqu'au bassin, et y ajoute, quand il fait trop froid, un large manteau. Été comme hiver, il est vêtu d'un jean noir ou bleu délavé et de chaussures qui, comme il le dit ''sont classes sans en faire trop et tout en étant confortables''. Il porte des bijoux : un collier, un pendentif frontal et un bijou incrusté dans son torse, qui chacun ont une signification pour lui. Caractère : Seika peut paraître froid, voire même glacial. C'est normal, il l'est. Mais pas toujours. Une fois qu'on l'a fait fondre, il est affectueux, toujours prêt à aider ceux dont il est proche, et souvent aussi ceux qu'il n'aime pas. Il n'est pas gentil ni méchant, il se contente d'être, de mener son petit bout de chemin, s'arrangeant pour être heureux ou pour se rapprocher du bonheur. Ça peut paraître égoïste, et peut-être bien qu'il l'est, au fond, mais lui ne le pense pas, il pense juste que certains choix sont nécessaires. Ce n'est qu'un humain, après tout. Il n'est que sensations et réactions à ces sensations. Il ne planifie pas les choses, ce qui fait qu'il est très désorganisé, voire, pardonnez-moi l'expression, carrément bordélique. Il remet souvent les choses au lendemain, privilégie son amusement à son intérêt, le court terme au long terme. Histoire : On entend dire que cette histoire est triste, peut-être un peu dramatique, certains ne la croient pas, d'autres ont les larmes aux yeux en l'écoutant. Un enfant est né, un jour, on ne sait pas exactement lequel, dans des circonstances assez tragiques. Les parents étaient des gens tout à fait normaux, issus de familles totalement normales, où aucun être surnaturel n'avait pointé le bout de son nez. Les parents, réfractaires à '' l'espèce surnaturelle '', avaient bien pris garde à toutes ces choses. En théorie, l'enfant devait donc être normal. C'était en plein midi, le temps était radieux, la jeune femme allait bientôt accoucher. L'enfant devait sortir sans problème, le médecin reconnu que la famille avait engagé pour l'occasion était confiant. Mais le travail se révéla difficile, et, donc, à midi, un cri déchira les alentours de la maison aisée. Quelques minutes plus tard, un homme sortit en courant, un nourrisson hurlant enfermé dans une cage osseuse entre les bras. Quelques années plus tard, le petit garçon, déjà grand pour son âge, vivait dans le quartier des domestiques de la grande maison où il était né, sans savoir que le maître était son père. Ce dernier l'avait confié à une vieille nourrice qu'il avait chargé de tenir l'enfant loin de lui, et venait le voir, cinq minutes au grand maximum, assez régulièrement. Il s'asseyait, simplement, dans un grand fauteuil, face à l'enfant, et le fixait, le plus longtemps possible, les larmes aux yeux, avant de s'en retourner. L'enfant, que la nourrice avait baptisé Seika Kinkotsu à cause des ragots qui couraient dans les quartiers des domestiques, vivait à l'écart de tous. Seule la vieille femme lui témoignait un semblant d'affection, mais elle mourut quand le petit garçon atteignit les six ans. Il continua de vivre plus ou moins seul, affecté au ménage, se tenant le plus possible à l'écart. À l'âge de huit ans, il entendit deux domestiques discuter, et parler d'une certaine histoire qui avait eu lieu huit ans auparavant. Il entendit son nom, la description de ces pouvoirs qui avaient ruiné la vie du maître et qu'il ne connaissait que trop bien. Il fit le lien. C'était lui, il était le fils du maître, et c'était la raison pour laquelle l'homme venait régulièrement le voir, sans pour autant lui avoir jamais adressé ne fut-ce qu'un mot. Il comprenait que le maître, son père, l'eût rejeté, mais il ne comprenait par pourquoi il s'était arrangé pour qu'il puisse survivre, ni pourquoi il venait le voir. Seika décida alors de s'enfuir, avec pour seul bagage une miche de pain, et le nécessaire pour se soigner en cas de blessure. Une vie d'errance commença pour lui, il allait de villages en villes, mendiant le nécessaire pour se nourrir, travaillant lorsqu'on le lui proposait. Après deux mois passés presque uniquement à marcher, il tomba de fatigue, de faim, et de maladie, devant une solide porte. Il eut de la chance, elle s'ouvrit et l'accueillit. Un gros homme vivant seul le recueillit et s'occupa de lui pendant les quelques semaines qu'il lui fallut pour se rétablir. Le petit garçon devait se taire, pendant que l'homme lui faisait subir des atrocités. Il s'en sortait avec des bleus, des os cassés, qu'il apprit vite à réparer en ajoutant de la masse osseuse afin de ressouder les parties qui étaient brisées, ce qui explique sa croissance inégale, et sa taille exceptionnelle. Il s'enfuit de nouveau quand il eut neuf ans et marcha encore pendant des semaines. Il se nourrissait de ce qu'il trouvait, il volait quand la nécessité se faisait trop ressentir. Ses pieds étaient usés par le trajet, se vêtements n'étaient plus que haillons. Il dut, au bout d'un certain temps, revêtir les bandelettes qu'il avait emporté dans son voyage d'origine. Seika tomba, encore une fois, d'épuisement dans une campagne perdue. Il fut trouvé, inconscient, par un orfèvre qui l'emmena chez lui et le soigna. L'homme prit soin de lui pendant quelques temps, le nourrissant, le logeant, lui fournissant ce dont il avait besoin. Ils passèrent deux ans ensemble, dans une parfaite harmonie. L'orfèvre était un surnaturel qui contrôlait l'or et toutes les matières précieuses, et un bon combattant, puisqu'il avait dû lutter pour exister. Il apprit certaines choses à Seika qui put utiliser un peu mieux ses pouvoirs. Une jour, alors qu'il avait près de douze ans, il suivit l'homme dans son atelier. Un lit y avait été installé. L'orfèvre lui demanda de s'installer dessus, chose qu'il fit sans hésiter. Seika se retrouva attaché au lit, les membres immobilisés par une chaîne d'or. Les oiseaux et les gens qui passaient par là s'enfuirent sous l'ampleur des cris poussés dans la bijouterie de l'orfèvre. Personne ne savait ce qu'il se passait, et personne ne voulait le savoir. Un jeune garçon était sorti, titubant, de l'atelier, le jeune homme qui vivait là et qui était pour ainsi dire devenu le fils de l'orfèvre. Seika s'était dirigé vers sa chambre, et s'était affalé, le corps entier en feu. L'orfèvre lui avait greffé un bijou juste au dessus du torse, un rubis autour duquel s'articulait une sorte de pendentif en or incrusté dans sa chair. La cicatrice devait vite disparaître, l'expression ''un travail d'orfèvre'' n'avait jamais été aussi juste. Sans savoir pourquoi, Seika n'était pas pris de l'envie de fuir. Il se disait que l'orfèvre le considérait comme son fils, et qu'il devait bien y avoir une raison à cet acte. Il essayait d'oublier le regard empli de folie de l'homme qu'il pensait connaître, lorsque celui-ci lui avait greffé cette chose. Il resta, jusqu'au jour où il vit un petit papier. Une sorte d'armure y était dessinée. Une armure d'or. Avec, au dessus du torse, un bijou orné d'un rubis. Pris de panique, il s'enfuit, et erra, seul, ne s'approchant de personne, se défendant contre tous, pendant des années. Il erra jusqu'à ce qu'il entre dans une académie où il ne serait plus un monstre, ni une victime, l'académie Osari. Disponibilités : Dès que possible code lecture Kaë : Valide
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