Un retour épuisant ( libre)

Arwen et Chiba étaient remonté de la centrale électrique. La jeune fille avait décidée de marcher toute seule, elle voyait bien que le blessure de Chiba le faisait souffrir. Arwen elle, avait sa coupure à la tête, encore un peu de sang séché sur le visage mais le nettoyage attendrait, elle était trop épuisée. Les deux amoureux s'étaient installés sur un canapé dans la salle commune pour attendre leurs amis, et leur raconter leur aventure.

Le gardian les avait pas mal amochés, Arwen avait été projetté sur un mur, d'où sa coupure, Chiba quand à lui s'était démené. Mais au final tout s'était bien terminé. Elle ne savait pas ce qu'il était advenu du gardien mais elle sentait que son petit ami était plus fort. Dans un sens cela la rassurait, ce ne serrait pas demain la veille qu'il se ferait trop amocher. Mais dans l'autre sens, d'où venait cette puissance, et comment allait-il réussire à la maitriser?

Trop de questions...

*Mal à la tête...*

Maïlyse remonta dans la salle commune, épuisée. Les heures qui avaient suivies s'étaient révélées éprouvantes. Effroyables, même. Sa tête lui faisait mal, et son front la brulait toujours autant. La transformation avait du mal à se faire... Haletante, Maïlyse s'appuya contre le mur avant de porter une main à son visage.

*Mal...J'ai mal. Il faut que je m'allonge.*

Se cramponnant difficilement à la balustrade décorative accrochée à la paroi, Maïlyse se traina péniblement vers le canapé, dans lequel elle se laissa tomber avec soulagement. Rouvrant les yeux, elle aperçut Arwen dans un coin de la salle. Celle-ci ne semblait même pas l'avoir remarquée, tant elle était dans ses pensées. Un petit sourire vint se poser sur ses lèvres. Ouvrant difficilement la bouche, elle ne put que murmurer :

"Arwen..."

* Enfin arrivé!!! *

Chiba n'en pouvait plus, il venait de passer une épreuve épuisante, et il pouvait enfin ce reposer tranquillement avec Arwen! il était blessé un peu partout mais il s'entait une énergie nouvel couler en lui, une énergie puissante, celle du gardien.

" est ce que tu va bien mon amour? tu n'as pas trop mal de partout? "

et comme d'habitude, il s'inquiétait pour Arwen, beaucoup plus que pour lui même.

" il faudrait peu être que je m'entraine à utiliser mes nouvelles armes... tu en pense quoi? "

mais en disant ces mots il vit arriver dans la pièce Maïlyse.

"Maïlyse !! "

Maïlyse eut une grimace de douleur, tant son front la brulait. Elle réussit cependant à sourire un court instant à Chiba, qui venait de remarquer sa présence. Sa marque lui faisait tellement mal qu'elle ne l'avait même pas senti dans la pièce. Elle se releva un peu, afin de pouvoir un peu mieux étudier son ami. A bout de forces, elle retomba sur le canapé, et murmura, d'une voix douce et pleine de compassion :

"Tu es blessé."

Arwen se leva pour aller voir sa meilleure amie.

"Hey, il me semble qu'ici tout le monde en a bavé."

Elle s'assit à côté d'elle.

"Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer? Chiba et moi étions pris dans un combat, nous ne pensions pas que vous aussi vous..."

Elle s'arrêta en voyant les marques de la jeune fille. Toutes ses blessures... Et sa faiblesse qui l'empêchait de matérialiser sa flûte de platine.

Maïlyse eut un sourire amusé et fatigué en voyant le visage figé d'Arwen. Lentement, elle se redressa avant de se laisser doucement aller contre le dossier du canapé, et tendit ses mains vers son amie en un geste à la fois étonné et implorant.

"Aurais-tu peur de moi, Arwen ? Je sais que mon apparence a un peu changé et que la marque de mon front s'est agrandie et modifiée, mais pas au point d'en être méconnaissable..."

Sa voix était basse, comme un murmure chaud au creux d'un cou. Son sourire disparut tandis qu'elle tournait son regard vers le feu crépitant dans la cheminée.

"Beaucoup de choses se sont passées, en effet, et je n'ai pas été épargnée, ni les autres, d'ailleurs... Mais parle-moi d'abord de vous. Est-ce que vous allez bien ?"

"Ma belle, je ne faisais pas une remarque sur tes nouvelles marques mais plutôt à toutes tes blessures!"

Ses blessures à elle n'étaient pas si terribles en fin de compte.

"Chiba m'a eu dans les pattes pendant presque tout le combat et comme tu as pu t'en douter, c'est moi qui suis tombé la première."

Arwen ria de la mauvaise passe, elle était tombée comme une mouche face à un méga gardien électrique.

"Il y avait un gardien qui protégeait l'entrée de la chambre des secrets, mais finalement grâce à Chiba on a pu rentré et récupérer l'objet, enfin, les objets."

Maïlyse rit légèrement, ce qui eut pour effet de considérablement la détendre. Rouvrant les les yeux qu'elle avait fermé pour imaginer la scène, elle eut un regard tendre pour Arwen.

"Si vous allez bien, c'est l'essentiel. Quant à mes blessures... Ca passera rapidement. Surtout que le garçon qui accompagnait Askôn m'a soigné les plus grandes, avec son pouvoir... D'ailleurs..."

Son regard se dirigea à nouveau vers la cheminée, et soupira.

"J'espère qu'il va mieux. Askôn ne devrait pas tarder à nous rejoindre,il nous donnera des nouvelles, j'espère."

Souriant à nouveau à ses amis, elle les dévisagea avant de reprendre la parole.

"Que pensez-vous de ma nouvelle robe ?"

" Elle est très jolie, elle te va à merveille... "

* mais qu'est ce qu'elle nous raconte là... *

Chiba n'arrivait pas à penser à quelque chose d'autre, il penser tout le temps à ses nouvelles armes. il doutait de lui, et ce demander si il arriverait vraiment à les utiliser. c'était la première fois pour lui qu'il trouvait des armes magnétique, et n'avait aucune idée de comment les utiliser.

il soupira...

Askôn rejoignit Maïlyse dans la salle commune après être passé par sa chambre. Il tenait une lettre dans sa main gauche, et un petit paquet de tissu dans la droite. En arrivant, il vit Chiba et Arwen, qui semblaient tous les deux épuisés et relativement mal en point. Il en oublia tout ce qui s'était passé et ce qu'il voulait faire en entrant. Il leur demanda d'une voix inquiète :

"Vous allez bien, tous les deux ? Que s'est-il passé ? On vous a attaqué pour vous empêcher de trouver l'objet de ton père, Chiba ?"

Il se tut un instant, à l'écoute de son empathie, puis reprit d'un ton plus calme.

"Non, je me trompe. Vous l'avez avec vous, n'est-ce pas ? Il y a dans l'air un sentiment d'accomplissement qui n'aurait aucun sens sinon. Mais rassurez-moi tout de même : vous n'avez rien de grave ni l'un ni l'autre, et vous avez cet objet avec vous ?"

" salut Askôn, oui ne t'inquiète pas nous l'avons, et nous avons juste mal de si de là, rien de très grave! et pour ce qui est de l'objet... en réalité il y en a 4. "

Chiba fut surpris par l'inquiétude que Askôn eu à leur égare.

" et toi, sa va? Maïlyse a laisser entendre que vous avez eu un peu d'agitation de votre coté aussi! Rien de grave j'espère? Maïlyse ne nous en pas dit un mot pour le moment! "

Maïlyse fronça légèrement les sourcils, puis soupira et se laissa retomber sur le canapé, jambes en l'air pour s'étirer.

"Chiba, tu es rabat-joie. Je voulais vous changer un peu les idées en parlant d'autres choses et me faire passer pour une fille matérielle, et toi tu gâches tout mon plan...!"

Elle ramena ses jambes à l'horizontale, prit une mine faussement boudeuse et éclata de rire.

"Je n'aurai jamais réussi, de toute façon ! Enfin... Askôn, et le garçon qui t'accompagnait ? Il va mieux ?"

Invité

Un demi-sourire sur le visage, Micail apparut dans l'encoignure de la porte. Il entra complètement et salua l'assistance d'un signe de tête.

"Pas d'inquiétude, je suis là ! Pour ceux qui ne me connaissent pas encore... Je suis Micail, enchanté !"

Effectuant une pirouette comique, Micail posa familièrement sa main sur l'épaule du garçon qu'il ne connaissait pas. Un léger halo de lumière l'entoura, et les blessures disparurent étonnamment vite. Puis il se pencha vers Arwen, et fit de même.

"Là, vous devriez vous sentir mieux. Encore quelques secondes et vous saurez tout. Mais avant..."

Lentement, il s'agenouilla devant la jeune femme qui s'était battue à ses côtés et lui demanda, anxieux :

"Et toi, tes blessures ? Il me semble que ton front doit te faire mal..."

Un sourire amusé passa sur le visage de Maïlyse. La façon dont lui parlait Micail lui paraissait drôle et touchante à la fois.

"Merci, Micail. effectivement, mon front me fait mal, mais ça passera. Par contre, pour ce qui est du reste... Si tu pouvais t'en occuper, ce serait gentil. Ça permettrait au moins à Arwen de ne plus s'inquiéter !"

Maïlyse se laissa faire avec plaisir, et sentit avec sérénité que les élancements parcourant tout son corps avaient disparu. Se redressant avec agilité, elle planta ses yeux dans ceux de Chiba, après avoir adressé un sourire à tout le monde.

"Par quoi je commence ?

Arwen redressa la tête quand Micail et Askôn entrèrent.

*Oulala, il y en a des gens ici, on va plus s'entendre parler...*

(nda: c'est vrai en plus, va falloir gérer, ça va être la folie ^^' )

Les marques magiques inquiétaient Arwen, biensûr Abygaïl l'avait prévenue qu'elle allait développer ses pouvoirs mais elle ne pensait pas que ce serrait si tôt. Maïlyse n'était pas prête à devenir un ange gardien... Ou alors était-ce tout simplement Arwen qui n'était pas prête à laisser sa meilleure amie partir. Au fond elle repensait à ses années d'enfers, enfermée dans sa chambre avec ses visions plus macabres les sunes que les autres.

Et aujourd'hui quoi? Elle avait Chiba et le genre d'accident qu'il venait de se produire pouvait réavoir lieu n'importe quand. Maïlyse partait en crise dès que quelqu'un omettait de lui dire qu'il allait être absent. Askôn avait dut souffrir pour sa marque qui s'était agrandit depuis sa propres crise sur le toît. Au fond elle était à Osari pour quoi?

Comment en était-elle arrivée là? Heureuse, avec un petit amie, avec une meilleure amie qui devra partir, avec un bon ami qui risque de mourir. C'était trop pour une seule tête, elle avait besoins d'air. Micail avait beau l'avoir aidé a cicatriser de l'extérieur, de l'intérieur... Ce n'était pas le cas... Elle devait aller prendre l'air, avant qu'Askôn ne resente quoi que se soit de douloureux, encore...

"Désolée les amis, je crois que je vais aller faire un petit tour, j'ai besoins de réfléchir un peu."

Elle leur offrit un sourir feint puis alla embrasser rapidement Chiba avant de s'eclipser on ne sait où.

Askôn regarda Arwen partir d'un air un peu triste. Il n'avait rien ressenti, mais n'était pas dupe pour autant de la raison du départ de la jeune fille. C'était au moins en partie pour le protéger contre ses sentiments. Il soupira, puis se tourna vers Chiba.

"Quatre, tu dis ? Ça alors ! Tu nous les montres ?"

Il voulait changer de sujet de conversation. Ils avaient tous vécu des moments difficiles, et ce n'était pas encore le moment, à son avis, de se pencher à nouveau sur les dangers qu'ils couraient. Mieux valait se réjouir de ce qu'ils avaient pu accomplir.

Maïlyse regarda partir son ami d'un air peiné. Elle aurait rester aimé avec elle plus longtemps... Avec vivacité, elle se redressa, et murmura dans le vent, pour Arwen :

"Je t'aime..."

Puis, retrouvant un petit sourire, elle se tourna vers les autres. Chiba semblait déçu de voir sa chérie partir, les autres... Ne semblaient rien. Le regard insistant de Micail la fit détourner les yeux, pour croiser ceux d'Askôn, à qui elle sourit.

"Navrée Chiba, je crois que ce n'est pas le moment de parler de ça. Askôn, tu étais sensé me montrer quelque chose, non ?"

D'un air détendu, elle s'assit sur le divan et laissa ses longs cheveux retomber en cascade sur ses épaules et son dos, cachant une partie de son visage impassible.

Askôn sourit gentiment. Il se tourna vers Maïlyse et lui montra le petit paquet de tissu qu'il tenait dans sa main.

"Effectivement. C'est ça. Tu l'ouvres ?"

Quand le tissu fut écarté, il révéla un fin collier d'argent incrusté de pierres précieuses. Des émeraudes et des saphirs. Askôn, toujours le sourire aux lèvres, expliqua :

"C'est un bijou de ma famille. Ma mère me l'a légué. C'est d'ailleurs tout ce qui nous reste du trésor de mes nobles ancêtres ! Tout le reste a été dilapidé au fil du temps !"

Askôn rit brièvement. C'était vrai que sa famille n'avait pas été très économe pendant un bon moment ! Puis il reprit son sérieux et continua :

"Je suis censé l'offrir à ma fiancée. La tradition, tu vois ? Et... rapport à ce qu'on avait dit à propos de ta tante... tu te souviens ? Je me suis dit que ça serait bien que tu le portes. Ça me ferait plaisir, en plus. Tu es d'accord ? Je ne me vexerai pas si tu refuses. Fais comme tu veux, d'accord ?"

Chiba ce leva soudainement sans dire un mot, il alla regardé par la fenêtre brièvement.

* je doit m'entrainer pour que mes amis n'ai plus à souffrir... et je doit le faire vite... *

il était stressé, mais il ne savait même pas pourquoi, et il détestait être dans cette état, cela lui rappelé de trop mauvais souvenir.

il ouvrit la fenêtre et s'envola grâce à ça télékinésie sans rien dire au autres et referma mentalement mais doucement la fenêtre derrière lui.

Maïlyse rougit en voyant le magnifique bijou qui reposait de le petit sac de tissu. Levant des yeux impressionnés vers Askôn, elle le dévisagea avec hébétude en l'entendant dire que ce collier scellait leurs fiancailles. Les joues en feu, elle secoua la tête en signe de dénégation à son attention.

"Non, je t'assure, il est magnifique ! C'est juste que j'ai un peu de peine à m'imaginer que nous sommes censés être... fiancés."

Maïlyse déglutit difficilement et baissa les yeux sur le superbe collier d'argent incrusté de pierres précieuses. Elle finit par lever le regard vers son ami et lui sourit joyeusement.

"Bien sûr que je vais le porter !! Un pareil bijou, je n'en recevrai pas tous les jours... Alors autant en profiter !"

Elle détacha le beau collier d'Arwen et le fourra soigneusement dans sa poche avant de sac, et remonta ses longs cheveux, qui lui arrivaient désormais au bas des reins, puis se tourna vers Askôn.

"Eh bien, mon fiancé, tu me l'attaches ?"

Elle lui sourit, joyeuse, et lui fit un clin d'oeil. Ses yeux brillaient de fierté comme une enfant en recevant un jouet de très grande valeur.

"Chiba, regarde comme il est beau !!"

Le collier rutilant sur sa poitrine, elle se retourna pour le montrer à son ami, et s'aperçut de son absence. Prenant une mine boudeuse, elle se tourna vers les deux garçons qui restaient.

"Ils ont la manie de filer en courant d'air. Un peu comme moi, en fait. Je devrais demander des droits d'auteur..."

Invité

Micail regarda la scène qui se déroulait sous ses yeux avec une mine à la fois amusée et frustrée. Ce genre de choses se faisait en particulier, et la jeune fille commençait tout juste àlui plaire qu'elle se fiançait devant lui. Avec un sourire, il se leva, et se dressa à leur hauteur.

"Il te va à ravir, tu es magnifique. Sur ce, je vous abandonne également, je vais m'installer dans ma chambre. A bientôt !"

Il les salua d'un signe de tête et embrassa spontanément le front de la jeune fille, avant de quitter la pièce, satisfait de son geste et un sourire moqueur au coin des lèvres.

Askôn rit, amusé par la mine boudeuse de la jeune fille. Il lui répondit d'un ton malicieux.

"Pour les droits d'auteur, je proteste. Après tout, c'est moi qui contrôle les courants d'air, pas toi !"

Il sourit encore, puis déplia la lettre qu'il avait reçue de sa famille et la résuma à son amie.

"Sinon, je t'avais dit que j'avais reçu une réponse de ma famille. Ils me disent qu'ils sont tout à fait d'accord pour jouer le jeu, parce qu'on ne doit pas forcer une jeune fille à se marier. Ils écrivent que tu dois choisir toi-même ton fiancé et le moment où tu te sentiras prête. Mais j'imagine que tu le savais déjà. Ils ont un don pour révéler ce que tout le monde sait !"

Il parcourut rapidement le reste de la lettre et rougit. Il ne tenait pas à ce que Maïlyse lise le commentaire laissé par son oncle au bas de la page. Il se hâta donc de ranger la lettre.

Maïlyse rougit en sentant le contact des lèvres de Micail sur sa peau. Frissonnant légèrement, elle croisa ses bras, et regarda son ami. Ce dernier venait de fourrer la lettre de sa famille dans sa poche avec une vivacité qui ne la trompa pas. Elle haussa un sourcil et eut un sourire amusé. C'était la première fois qu'elle voyait son ami rougir ainsi, et sa curiosité en fut attisée.

"Et alors, tu ne me lis pas le reste de la lettre ?"

Elle se pencha sur Askôn et lui sourit, taquine.

"Allez, je veux savoir !! Dis-le moi... S'il te plait ! Sinon, supplice des chatouilles."

Ses yeux brillèrent, et Maïlyse approcha dangereusement ses mains de la taille de son ami, qu'elle s'apprêtait à taquiner gentiment.

Askôn poussa un feint cri de terreur et s'écarta d'un bond. Il ressortit aussitôt la lettre et d'un d'un ton suppliant :

"Non, je t'en prie, tout mais pas ça ! Je te la lis, d'accord ! Mais pas ça !"

Puis, d'un ton assez gêné, il termina la lettre. Son débit était très rapide, pour en finir le plus vite possible.

"Mon oncle me conseille d'essayer de profiter de l'occasion pour te séduire, parce qu'il dit que tu es une fille ravissante et charmante et que je serais bête de laisser tomber une telle occasion. Voilà, tu vois pourquoi je ne voulais pas te la lire ?"

Maïlyse rougit de tout son être. Elle détourna vivement les yeux et se mit à caresser machinalement son nouveau collier.

"Une fille ravissante, moi ? Mais... Qu'est-ce qu'il en sait ? Ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu..."

Maïlyse se sentit vraiment honteuse d'avoir demandé à Askôn de lire la fin de la lettre. Elle baissa les yeux et rougit de plus belle.

"Je suis désolée. Je ne pensais pas qu'il écrirait un truc pareil..."

Elle ravala sa dernière pensée en rougissant furieusement, et se força à penser à autre chose. Jamais elle n'accepterait de s'avouer quoi que ce soit de pareil.

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