Retrouvailles [PV Arwen]

Maïlyse parcourait les couloirs, rêveuse. Laissant ses doigts effleurer la pierre qui l'entourait pour former le sol, les murs et le plafond, ses cheveux flottant simplement sur ses épaules, le regard au loin, elle se remémorait les moments vécus ici depuis qu'elle avait quitté l'Académie, l'école ayant dû fermer pendant une année.

Lorsqu'elle était montée dans sa chambre, elle l'avait retrouvée telle qu'elle l'avait laissée, en juste plus neuf et plus frais. Tout rayonnait et respirait le familier, le "chez-soi". Elle avait découvert qu'elle partagerait la même chambre que Mikaya, ce qui lui avait fait plaisir : elle semblait bien s'entendre avec Askôn, elle avait l'air très gentille et en prime cela pourrait faire une nouvelle amie pour Maïlyse.

Quelques jours s'étaient écoulés depuis leur retour à tous. Maïlyse se trouvait dans cet état depuis ce moment; dès qu'elle avait franchi le pas de la porte du dortoir, elle était devenue rêveuse, sereine. Cet état presque léthargique ne lui ressemblait pas, mais elle était très nostalgique, sans même savoir pourquoi. Depuis qu'elle était de retour, elle se sentait bien, son cœur avait retrouvé tout ce qui comptait pour elle : son bien-aimé Askôn, ses amis, et ce château auquel elle s'était tant attachée.

Elle avait reçu un mot d'Arwen, ce qui l'avait agréablement surprise. Le mot était simple, et lui demandait juste de venir en salle commune en début de soirée. Arrivant justement dans la salle, elle ne trouva personne sur le moment. S'avançant doucement, elle eut un sourire en pensant une nouvelle fois aux moments passés dans cette pièce.

Arwen allait certainement bientôt arriver. S'assoyant sur un fauteuil en faisant attention de ne pas froisser sa robe au passage, elle repoussa ses cheveux en arrière d'un simple geste de la main, et attendit, le regard tourné vers l'extérieur, à admirer le crépuscule.

Lorsque Arwen arriva, elle se colla au mur extérieur de la salle commune pour récupérer son souffle. Une fois totalement sûre que Maïlyse ne l'avait pas entendue, elle s'approcha en catimini dans son dos avant qu'un énorme sourire prévoyant sa sournoiserie se dessine sur son visage.

"C'EST MOI !" cria-t-elle juste derrière Maïlyse.

Elle se mit à rire lorsque son amie, surprise, avait presque bondis sur sa chaise après le coup de frayeur qu'elle lui avait fait. En même temps, comment ne pas résister à la tentation ? Il fallait des retrouvailles dans les règles de l'art, non ? Elle enlaça sa meilleure amie, une des rares d'ailleurs, une des seules, tout en restant debout derrière le fauteuil en regardant par la fenêtre en même temps qu'elle.

"Tu m'as manquée Maïlyse, le temps m'a semblé interminable sans vous, surtout sans toi. J'ai tant voulu avoir des nouvelles, j'ai commencé des tas de lettres, mais je ne savais jamais quoi y mettre. Comment dire avec des mots l'importance ou l'inutilité de chaque journées ? Je ne suis pas douée pour ça. M'en veux-tu ?" demanda-t-elle alors que malgré elle, elle avait les larmes aux yeux.

Elle avait tant à lui dire, tant à lui raconter. Allait-elle être en colère ? Avait-elle perdue une si grande amitié ? Arwen espérait qu'entre son amie et elle, tout ne soit pas à reconstruire mais qu'il reste de quoi avancer jusqu'à rattraper tout ce temps perdu. Un an, plus de trois cent jours et elle n'avait même pas osée les convertir en heures !

Maïlyse attendait, patiemment assise dans son fauteuil, le regard au loin, pensive et sereine. Tellement absorbée par le paysage extérieur qui s'offrait à elle qu'elle n'avait absolument pas entendu Arwen entrer dans la pièce.

Lorsque cette dernière lui cria "C'EST MOI !" juste derrière les oreilles, Maïlyse frôla l'arrêt cardiaque. Elle n'avait absolument plus l'habitude du bruit, et encore moins d'un bruit aussi brusque et soudain ! Ayant véritablement sursauté au point de donner l'impression de s'envoler de son fauteuil, les yeux grands ouverts de surprise, elle se retourna, encore fébrile après une telle stupeur, et se leva pour faire face à son amie.

Elle avait tellement changé ! C'était une belle et grande jeune femme, au visage affiné et plus ravissant que jamais. Ses cheveux avaient, semblait-il, toujours la même taille, mais elle avait troqué son bandeau pour une décoration florale, et sa chevelure semblait plus soyeuse et féminine. En un an, Arwen était devenue une femme magnifique au goût vestimentaire incomparable. Lui souriant d'abord doucement, son sourire s'agrandit d'émotion et de joie lorsqu'Arwen lui avoua qu'elle avait voulu lui écrire, tous les jours.

Maïlyse aurait aimé avoir des nouvelles, c'est vrai. Mais elle n'était pas en meilleure posture, elle qui, tête en l'air, comme toujours, n'avait même pas songé à lui demander son adresse pour lui écrire au moins une lettre.

Ne sachant que répondre, la voie étreinte par l'émotion des retrouvailles, elle ne put que tendre les bras en direction d'Arwen pour la serrer fort contre son coeur, en lui caressant tendrement le dos. Elle lui avait aussi énormément manqué; pas un jour ne pensait sans que Maïlyse n'ait une pensée pour elle.

"Tu m'as manquée, aussi. Je suis tellement contente de te retrouver !"

Maïlyse sentit le blanc entre sa meilleure amie et elle s'installer, bien qu'elle ne le vive pas mal. Il était normal qu'il y ait un moment de flottement après s'être serrées l'une contre l'autre; il fallait d'abord réaliser que l'autre était là, en face de soi. Et ça, justement, Maïlyse peinait à le réaliser. Après un an d'absence, elle avait beaucoup de mal à se dire que, "ça y est, Arwen est en face de moi, ce n'est pas un rêve".

Explosant de rire à la remarque de cette dernière, Maïlyse sentit l'atmosphère se détendre un peu, ce qui lui fit plaisir.

"Ne t'inquiète pas pour ça, voyons !! C'est tout à fait normal, je suis un peu dans le même cas, tu sais."

En effet, Maïlyse était un peu gênée, car toutes les choses qu'elle aurait voulu raconter à Arwen au jour le jour lui étaient subitement sorties de la tête à l'instant où elle avait revu sa meilleure amie.

Lui prenant la main, elle l'invita à aller s'asseoir. Sans lui lâcher la main, elle lui sourit de plus belle, et entama la discussion.

"J'ai bien conscience que raconter une année en quelques heures est long, surtout si on a un trou... Alors, commençons simplement !! Où étais-tu pendant ton année ? Etais-tu avec Chiba ? Aviez-vous votre "chez-vous", ou viviez-vous ailleurs ? Dans une ville, à la campagne, en bord de mer ? Comment avez-vous trouvé l'endroit ? Y étiez-vous bien installés ?"

Pour commencer, Maïlyse commençait en beauté ! Arwen saurait-elle répondre à toutes les questions de son amie sans finir noyée à un moment donné ?

"Oulah, oulah, oulaaaaah, ça fait beaucoup de questions en même temps Maï !" s'exclama-t-elle.

Heureusement que Arwen était déjà assise parce que pour un peu, elle en serait tombée à la renverse. Elle passa son sac en bandoulière au dessus de sa tête pour le déposer par terre, à côté de son fauteuil, puis remonta ses pieds pour être recroquevillée.

"Alors, on a trouvé une petite maison en montagne avec Chiba. On y a vécu le temps qu'Osari ouvre à nouveau ses portes. Chiba essayait de maîtriser les éclairs pendant que moi, j'apprenais avec un maître du vent comment mieux contrôler mes pouvoirs. Et eum... Heu... J'ai oublié une question ou deux non ?" demanda-t-elle en riant.

Dans son dos quelque chose la gênait, en passant son bras derrière son dos, elle y trouva un coussin qu'elle prit pour lui faire un câlin.

"Et toi Maïlyse, où étais-tu ? Étais-tu seule ? As-tu bien progressé dans la maîtrise de tes dons ?"

Maïlyse s'était assise en tailleur, les coudes appuyés sur les genoux et les mains sous le menton. Le regard fasciné et brillant, un air espiègle et heureux sur le visage, Maïlyse écoutait sa meilleure amie, qui s'efforçait de répondre à toutes les questions qu'elle venait de poser. Ainsi, Arwen avait bel et bien vécu avec Chiba pendant un an, dans la montagne. En plein contact avec la nature ! Et elle avait appris à mieux maîtriser ses dons du vent, tandis que Chiba avait travaillé sur son pouvoir d'électricité.

Riant à la remarque d'Arwen, Maïlyse laissa sa tête partir en arrière, secouant sa flopée de cheveux blonds.

"Effectivement, tu n'as pas répondu à toutes mes questions... J'aimerais tout de même savoir si vous étiez bien installés !! "

Lui souriant gentiment, elle réfléchit quelques instants aux questions que sa meilleure amie venait de lui adresser.

"Hmmm... Je suis retournée en Angleterre, mais pas dans mon ancien village. J'étais très à l'écart du monde, dans une ancienne cabane de pécheur retapée pour l'occasion. Tu aurais dû me voir, armée de mes planches et de mes clous ! J'étais vraiment en bord de mer, j'étais donc en communion permanente avec ma "mère". L'endroit était vraiment magnifique !"

Se remémorant son année vécue, Le regard de Maïlyse se fit lointain, tandis qu'un doux sourire rêveur se dessinait sur son visage. Il lui fallut quelques instants pour se rappeler qu'Arwen était là, et qu'il lui fallait finir de lui répondre.

"J'étais effectivement seule, dans le sens où je vivais seule dans ma cabane de pécheur. Un endroit très agréable, par ailleurs. Mais il m'arrivait régulièrement de descendre au village pour acheter de ci de là, grâce à un peu d'argent que je me faisais de temps à autre, en aidant quelques personnes âgées à arroser leur jardin... Un jeu d'enfant ! A part ça, je n'ai eu aucune nouvelle, hormis de la part d'Askôn. Nous nous écrivions assez régulièrement, mais n'avons pas pu nous voir de l'année. Je n'ai eu aucun écho pour les autres..."

Repassant distraitement une mèche de cheveux derrière son oreille, Maïlyse eut une nouvelle interruption. Avait-elle progressé avec ses dons...?

"On peut dire que j'ai progressé. Je m'en sors beaucoup mieux au niveau de l'eau. Puisqu'il s'agit de mon élément "maître", j'ai passé beaucoup de temps dessus, d'autant que j'avais la mer juste à côté ! J'arrive maintenant à geler l'eau sans trop de difficultés, mais je pense qu'une aide de la part d'Askôn ou même de toi, puisque votre élément maitre est le vent, ne sera pas de trop. A part ça... Je me métamorphose plus vite, mais j'ai encore des difficultés à me métamorphoser en n'importe quel animal. J'ai une certaine facilité pour les félins, c'est déjà pas mal !!"

Riant, elle fixa Arwen, admirative. Elle était vraiment devenue belle.

"Toi, tu vas devoir me donner tes secrets de beauté. L'air de la montagne t'a fait du bien, tu es rayonnante !"

"Mais Maïlyse, ça, ça coule de source. Pourquoi irions-nous dans un endroit où nous nous sentirions mal ?" lui demanda-t-elle avec un petit sourire.

Elle n'avait pas trouvé cela utile de le mentionner, après tout, si on décidait de s'établir quelque part c'était bien parce qu'on s'y sentait bien, non ? Et puis ils n'étaient pas vraiment installés, car ils savaient que ce n'était que temporaire. D'ailleurs la maison devait être aujourd'hui détruite, cela n'aurait pas étonné Arwen.

"L'endroit où tu as vécu semble être bien plaisant oui. Parfois j'envie ta maîtrise de l'eau tu sais, maîtriser l'air à côté, ça a l'air tellement... J'allais dire inutile, mais j'arrive à faire des choses quand même avec." avoua-t-elle en haussant les épaules.

Elle restait perplexe face à ses dons. Elle matérialisait des flûtes qui l'aidaient dans sa maîtrise de l'air, elle était dotée d'un don de voyance. Enfin, plutôt une malédiction de son côté, un don qui lui permettait de voir passé, présent et avenir. Mais presque toujours les choses terribles et mauvaises. C'était d'autant plus glauque ! Mais le don qui la mettait le plus en confiance était bien son bouclier. C'était comme ériger une barrière entre elle et les autres, se protéger des images parfois.

"Notre aide ? Pourquoi faire ?" demanda-t-elle soudainement très surprise.

"Mes secrets de beauté ? Allons Maïlyse, tu sais très bien que je n'en ai pas." dit-elle en riant, lui lançant l'oreiller avec son air taquin.

Maïlyse eut un léger sourire, reflétant son côté parfois énigmatique. Arwen disait rarement les choses qui coulaient de source, mais certaines méritent parfois d'être explicitées. Après tout, on ne sait jamais.

"On n'a parfois pas le choix, Arwen, tu sais. C'est vrai qu'on vit généralement là où on se sent bien, mais il arrive que des concours de circonstances nous mènent dans un lieu où l'on peut se sentir mal à l'aise, ou malheureux, qui sait !"

Agitant la main comme pour chasser ce qu'elle venait de dire, afin de passer à un autre sujet, et resta sceptique quant à la vision des choses d'Arwen. Le vent, inutile ? Vraiment ? Maïlyse en doutait vraiment.

"Je ne suis pas d'accord avec toi. Le vent est un des 4 éléments primaires, nécessaire à la vie en ce monde. On le prend pour négligeable, mais je pense qu'il mérite plus d'attentions. Enfin, on peut, d'un côté, le voir comme un avantage; si on sous-estime le vent, sa réplique peut en surprendre plus d'un !!"

Son oeil étincela à la question d'Arwen. Elle avait réussi à éveiller sa curiosité.

"Eh bien, voilà un parfait exemple pour te montrer l'efficacité du vent. Lorsque quelqu'un maîtrise le vent, c'est sans distinction. Il peut donc faire appel à toutes sortes de vent. Le fait de pouvoir manipuler un vent froid pourrait considérablement améliorer ma technique de glaciation; il pourrait aussi rendre bien plus efficace un orage maritime, un tsunami, une tornade aqueuse, que sais-je encore ! Je trouve que ces deux éléments sont complémentaires." Finit-elle sur un petit sourire.

"Pas de secrets de beauté ? Menteuse ! Je suis sure que tu en as; ta peau n'a pas pu devenir aussi pure et tes cheveux aussi soyeux en un an, juste en vivant dans la montagne !"

"Mais Maï, personne ne peut nous empêcher d'aller dans un endroit où nous nous sentons bien. Surtout pas nous, les surnaturels, nous voyons le monde au delà des limites que les autres peuvent avoir. Tu sais quoi ? On a toujours le choix, et si on ne l'a pas alors c'est qu'on préfère ne pas choisir."

Lorsque Arwen comprit que le sujet était clos, elle se garda d'ajouter quoi que ce soit. Elle ne pouvait forcer son amie à penser comme elle, et elle l'acceptait.

"Maïlyse, tu peux déclencher des orages, marcher sur l'eau, te cacher dans du brouillard. Tu peux faire ce que tu veux avec l'eau, alors que moi avec l'air... J'en sais rien, c'est compliqué. Avec mes visions, c'est un des pouvoirs que j'ai le plus de mal à contrôler."

Maïlyse avait raison, le vent pouvait peut être compléter l'eau, mais seul le vent servait à peu de choses. Même si je connaissais déjà quelques techniques de grand maôtre, c'était compliqué pour moi d'imaginer ce que je pouvais faire avec. Quoi ? Des lames faites de vent ? Oui, sûrement. Des tornades ? Faire voltiger un peu tout et n'importe quoi de léger ?

"Je ne sais pas quoi te dire alors, à part que je n'ai rien fait pour m'embellir. Aucune crème, aucun régime spécifique, rien du tout à part que j'ai un peu grandis."

Maïlyse hocha la tête en souriant légèrement.

"Je suis d'accord avec ce que tu viens de dire, mais je pense qu'il y a parfois des exceptions. Le monde n'étant pas composé de notre simple personne, il me semble qu'il arrive que les choix faits par le passé, ou, je ne sais pas moi, le destin par exemple, veut que certaines choses nous soient imposées. Un peu comme une épreuve de la vie, je dirais."

Le sujet fut clos. Après tout, il n'y avait aucun intérêt à se lancer dans un débat aussi bizarre alors que les deux amies venaient tout juste de se retrouver...!

Lui prenant la main, elle embrassa sa meilleure amie sur la joue, puis ramena la main d'Arwen contre sa propre joue, pour sentir son contact. Elle lui avait tant manqué !

"Tu penses sincèrement que mon don est plus utile que le tien ?" Sa voix se teinta d'une légère tristesse. "Pour moi, peu importe le don, il est toujours utile et unique à sa manière selon l'utilisation que son hôte en fait. Oui, je peux me cacher dans le brouillard, oui, je peux marcher sur l''eau - même si ça je ne le maitrise encore pas très bien - et, effectivement, je peux créer des orages. Mais mon don a ses inconvénients et le tien des avantages. Selon le terrain, il peut beaucoup t'aider, je trouve. Tu peux déclencher le vent n'importe où, alors qu'il me faut généralement une source d'eau à proximité. Et tu peux te servir de ce qui t'entoure, comme du sable, des rochers, de la neige, des trucs comme ça, quoi ! Créer un blizzard te sera plus aisé qu'à moi, car tu n'auras qu'à t'allier avec les éléments de nature qui t'entourent. Que peut faire de l'eau, à côté de ça ?"

Maïlyse se tut, réfléchissant elle-même à tout ce qu'elle venait de dire. Elle ne comprenait pas pourquoi Arwen avait tant de peine à accepter le fait qu'avec de l'entrainement et de l'imagination, son don pouvait se révéler formidable.

"C'est bien pour ça que tu es revenue ici, non ? Pour apprendre à contrôler tes dons et vivre en harmonie avec eux ? Il me semble que c'est le but de l'Académie. Permettre aux hôtes d'avoir une vie équilibrée et non pas pourrie par les sautes d'humeur de dons mal bridés."

Il y eut un léger silence, durant lequel Maïlyse passa sa main machinalement le long de sa robe pour la plisser. Elle se rappela alors qu'elle avait dans sa poche un petit cadeau pour son amie, qu'elle s'empressa de sortir.

"J'oubliais que j'ai ça pour toi. Je l'ai fabriqué en pensant à toi, ça m'a aidé à tenir une année sans te voir."

L'objet en question était une petite sculpture d'une vingtaine de centimètres de hauteur, représentant une jeune sirène aux cheveux dénoués lui tombant sur le corps, assise sur un rochers où de nombreuses étoiles de mer s'étaient accrochées, et jouant de la lyre. Son visage était empreint de tendresse et d'amour pour la musique.

"Il est au départ fait de glace, mais, grâce à un peu d'entrainement, j'ai réussi à la mélanger et à l'entourer de quartz, grâce à un mélange que j'ai appris à faire dans mon petit village; comme ça, elle ne devrait jamais fondre."

RP abandonné (désolée Maïlyse, je crois qu'on arrivera jamais à relancer ce forum, surtout que j'ai complètement oubliée de te répondre, mea culpa, j'étais persuadée de l'avoir déjà fait, mais depuis le temps il y a prescription... *mode défaitiste ON* )