Partir pour mieux revenir [PV Maïlyse ]

Arwen arriva dans sa chambre, par chance Elliona n'était pas là. Ce serra plus facile pour elle pour anoncer son départ. Non pas que ce soit la fin du monde, juste trois semaines avec sa merveilleuse famille, il y avait pire.

*Biensur qu'il y a pire...*

N'importe quel exemple de vision qu'elle avait vue dans sa tête suffirait à l'en convaincre. Mais comment avouer à sa meilleure amie, qu'on a promis de protéger, qu'elle devra patienter trois semaines avant de la revoir.

*C'est dure la vie...*

"Ecoute Maïlyse, j'ai quelque chose à te dire."

Voyant que son air sérieux allait peut être faire peur à son amie, elle essaya de sourire, pour détendre l'athmosphère.

"Rien de grave hein, personne n'est mort. En fin depuis un certain temps, depui avant hier en fait..."

*Je m'enfonce là je crois...*

"C'est compliqué mais c'est pas très grave d'accord? Bon...hum...j'ai reçue une lettre de mes parents. Il faut que je rentre chez moi pour régler quelques problèmes familiaux. D'après la lettre je dois partir mercredi au matin, je dois rester là-bas pendant au moins trois semaines."

Arwen ne voulait pas lui faire de la peine, elle s'avait que Maïlyse était très attachée à elle, au moins autant que elle même à sa meilleure amie.

"Maïlyse, je voulais te dire que...Osari est devenu mon chez moi, parce que pour la première fois je ne vis plus enfermée, et que j'ai des amis en ors. Je n'ai pas envie de partir, je préfèrerais rester, mais c'est une histoire d'héritage qui viendrait de mon grand-père. Même moi je n'ai pas tout saisie."

Maïlyse se sentit un peu plus triste à chaque parole qu'Arwen prononça. Mais elle n'avait pas le droit de faire de caprice. Elle eut un petit sourire triste.

"Je suppose que je ne peux pas t'empêcher de partir, n'est-ce pas...?"

Une larme perla sur sa joue. Elle réussit néanmoins à sourire et murmura à Arwen :

"Promets-moi de revenir vite, hein ? Parce que... Parce que tu vas me manquer... Et ne laisse pas tes parents t'embêter. Sinon, je crois bien que... Que... En fait, je ne sais pas."

Maïlyse regarda Arwen dans les yeux. Comment ne pas être triste du départ de son amie la plus chère ? Elle espérait seulement ne pas peiner encore plus Arwen en se comportant ainsi. Mais les larmes continuèrent de rouler sur son visage, et son cœur se serra à l'idée qu'Arwen ne puisse plus revenir.

"Je te jure que je reviendrais ma belle. Je suis triste de partir, surtout pour être avec des gens qui ne m'aiment pas."

Elle essuya un des larmes de son amie.

"C'est mon grand-père, il est la seule parsonne qui m'ai jamais comprise quand j'étais chez mes parents."

Oui, son grand-père aurait pu être son père, c'était celui qui lui avait tout enseigné, tout...

"Et même si je pars le coeur lourd, je sais que Chiba va veiller sur toi, il l'a promis. Et lorsque je reviendrais ce serra encore mieux qu'avant, j'en suis sure, c'est un peut partir pour mieu revenir."

Elle lui sourit, finallement ça allait être moins difficile que prévus. Puis elle décrocha son pendantif qu'elle portait autour du coup par une chaîne en argent fine. Ce pendantif représentait des ailes reliées par une pière bleu ciel. Arwen prit la main de sa meilleure amie et déposa le bijoux dans sa paume.

"Comme ça, pendant que je serais loins de toi, il y aurra toujours un morceau de moi qui restera avec toi. C'est en gage de ma promesse de revenir. Lorsque je reviendrais, alors tu me le rendras."

Maïlyse eut un petit sourire. Elle serra le pendentif contre son cœur. Puis elle leva les yeux vers Arwen.

"Ma foi, pour Chiba, je ferai avec."

Elle rit, soulagée. Puis son visage redevint grave.

"Si tu m'offres quelque chose, alors, moi aussi. Je n'aime pas m'en séparer, mais... Si c'est toi, alors je veux bien."

Maïlyse sourit à son amie. Puis elle détacha de ses cheveux un ruban orange qu'elle tendit à Arwen. Ce dernier était en soie, et formait des entrelacs avec de fines petites perles en or. Ses bords étaient brodés de rosettes d'un rose pâle, entremêlées avec d'autres motifs argentés. Au bout du ruban, une plume de cygne.

"La plume est à moi. C'est la seule que j'ai pu sauver de ma première métamorphose. Les sœurs étaient tellement terrifiées qu'elles m'ont plumée...A la fin, je ressemblais à une dinde prête à mettre au four."

Si la situation ne devait pas être drôle, Arwen ne put s'empêcher de rire, d'un point de vue extérieur, c'était une situation tout à fait amusante.

"Hum...désolée."

Elle prit l'objet dans ses mains et l'attacha à son corsage en faisant un noeud.

"J'en prendrais grand soins Maïlyse, ne t'en fais pas je rentrerais bientôt."

A elle deux, il y avait un mélange entre le bleu et le orange, qui aurait pu prévoir que ces couleurs ce marieraient aussi bien lorsqu'elle le portaient.

"Si jamais je n'ai pas le temps de prévenir les autres, tu veux bien t'en charger?"

Maïlyse rit avec Arwen. Enfin, elle apprenait à rire d'une situation qui lui était toujours apparue comme horrible.

"Aucun problème. Pour le rire comme pour prévenir les autres. Quoique je me demande si Chiba ne préférerait pas que tu lui dises toi-même..."

Maïlyse fit un geste vague de la main. Puis elle serra Arwen dans ses bras.

"Merci de m'avoir prévenue la première. Si tu reviens, alors je ne m'inquiète pas..."

Maïlyse attacha le collier à son cou puis le fit miroiter dans un miroir d'eau double face. Depuis quelques temps, elle maitrisait mieux son pouvoir sur l'eau.

"Comme ça, je peux me voir avec ton collier, et toi avec mon ruban !"

Maïlyse sourit, enfantine. Elle se sentait bien. Vraiment bien.

"Oui en effet."

Après quelque instants, elle repensa à ce que Maïlyse lui avait dit sur Chiba.

"Tu sais Maïlyse, je ne pense pas avoir le temps de le dire à Chiba. J'ai encore ma valise à faire. Et puis...comme ça il me racontera le gage. Vous prendrez de photos hein?"

Arwen ne savais pas quoi penser à propos de Chiba, est-ce qu'il serait triste qu'elle s'en aille déjà ou est-ce qu'il lui sourirait comme d'habitude, en lui disant "A plus!".
Elle ne savait pas, un part d'elle même souhaitait que Chiba en soit affecté, mais l'autre trouvait ça trop égoïste.

Maïlyse sourit à Arwen.

"D'accord, je le ferai. Je reste un peu avec toi, tu veux bien ?"

Elle alla s'asseoir sur le lit d'Arwen et regarda cette dernière faire sa valise. A force de rester ainsi, elle s'endormit avec Arwen à ses côtés. Lorsqu'elle se réveilla, il faisait déjà grand jour et son amie était partie en laissant un petit mot :

"Prends bien soin de toi ma jolie Maïlyse. Tu vas beaucoup me manquer, mais je penserai à toi tous les jours grâce à ton ruban. Plein de bisous."

Maïlyse eut un sourire mélancolique. Elle aussi allait bientôt devoir partir... Elle regarda la pièce une dernière fois, puis en sortit en prenant soin de bien refaire le lit et de refermer la porte correctement. Elle allait se balader, n'importe où...

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