un entrainement spécial

Maïlyse entra dans la salle, déjà métamorphosée en lynx, d'une démarche souple et féline. La pièce étant inoccupée, l'entrainement se passerait mieux. Elle s'arrêta au milieu de la salle, observant d'un œil critique les mannequins, les armes, bref : tout. Satisfaite, elle s'assit en position de sphinx, et attendit l'arrivée de son amie. Son amie Arwen, qui devait s'entrainer, pour apprendre à se battre, sans quoi elle ne pourrait pas finir ses études à Osari. Son amie Arwen, si douce et si pacifique, était forcée de se servir d'une arme, alors que cela la répugnait. Maïlyse se remémora le jour où Arwen était entrée dans cette pièce pour la première fois. Elle en était ressortie blême et dégoûtée, alors que ses deux amis étaient sur le point de commencer à combattre. Et aujourd'hui, c'était à son tour de devoir se battre. C'est d'ailleurs pour cela que Maïlyse attendait sagement qu'Arwen vienne la rejoindre. Elle avait proposé à son amie de lui apprendre au moins les bases, et peut-être plus, si les résultats se faisaient sentir assez rapidement. Maïlyse eut une sorte de feulement à la fois exténué et indigné. Comment ferait-elle si Arwen n'arrivait pas à progresser ?

(hrp: fais attention, normalement quand on débute un rp faut faire 10 lignes minimum. T'as qu'à parler du contexte; de la décision prise dans la salle commune =)

Arwen arrvia dans le dojo habillée d'une robe spéciale. Elle portait un corset pour avoir les bras libre et sa jupe, lui arrivant en dessous les genous, était ouverte sur les côtés pour faciliter ses mouvements de jambes. A sa taille pendait un Katana dont le foureau était dans des tons bleus. Elle s'était attachée les cheveux en queue de cheval mais malgrè ça, quelques mèches rebèles entouraient son visage.

Elle vit Maïlyse, enfin, le sphinx Maïlyse, assis en l'attendant.

"Je suis prète ma belle."

C'était cette robe qu'elle avait porté lors des entrainements chez elle, on pouvait comprendre dès lors pourquoi ses blessures étaients plus ciblées que d'autres.

(hrp : d'accord, j'ai arrangé ça ^^)

Maïlyse se retourna et miaula pour signifier son contentement. Puis elle reprit sa forme initiale.

"Cette tenue te vas à ravir, Arwen. Bon, alors, pour l'entrainement... Je pense que de commencer directement par un combat serait voué à l'échec. Je vais donc commencer par tester ton esquive, avec des pics de glace."

Mïlyse lui sourit, un peu anxieuse.

"Je suis désolée, mais si jamais tu en rates un, je ne peux pas le faire fondre. Ce serait te ménager, et tu ne pourrais pas progresser... Mais ne t'inquiète pas, je ferais en sorte qu'ils ne soient presque pas douloureux. Au fur et à mesure des jours, une fois que tes blessures seront remises et que j'aurai pu apprécier ton niveau et tes progrès, j'améliorerai leur "niveau". Ça te va, comme ça ?"

Sans laisser le temps d'une réponse à Arwen, un miaulement se fit entendre. Maïlyse se retourna, et vit à nouveau une tête émerger de son sac, posé dans un soin de la salle.

"Oh, Smoothy...! Qu'est-ce que tu fais là, toi ?"

Maïlyse prit son chaton dans les bras. Un éclair de tendresse passa sur son visage.

"Arwen, je te présente mon chat. Avec ton ce remue-ménage, j'ai oublié de te le présenter. Mais revenons à nos moutons, d'accord ?"

Sans plus attendre, Maïlyse forma autour d'elle des pics de glace. Elle attendit l'approbation d'Arwen pour les envoyer sur elle.

Arwen détacha son Katana et le posa dans un coin. Elle écouta attendtivement les règles de Maïlyse et se prépara.

"Vas y ma belle, je suis prète."

Elle vit les glaçons bouger, enfin plutôt se getter sur elle. Après ses entraînements chez elle, elle put preques tous les éviter. Tous allaient de plus en plus vite, un la frôla suffisament pour réouvrir une blessure ancienne, un autre fonça droit sur elle. Elle ne pourrait pas l'éviter, c'était inévitable, soit elle se faisait embrocher, soit elle agissait.

"Imunité!"

Un mur psychique s'éleva entre elle et le glaçon, celui-ci se fracassa devant elle, à quelques centimètres de con corps. Pendant ce temps, elle avait pris un long morceau de tissus qu'elle noua à la hauteur de sa blessure réouverte, puis elle abaissa sa barière.

"On continue."

Maïlyse fronça les sourcils, en observant Arwen à l'œuvre.

"Pas mal...! Mais on ne peut pas laisser ta blessure comme ça."

Sur ces paroles, Maïlyse leva le bras en direction de la plaie ouverte. Un bandeau d'eau, doux comme la soie et solide comme le fer vint s'y enrouler.

"Voilà. Comme ça, on est tranquilles."

Maïlyse leva le bras vers le ciel.

"Tu te fies trop à ta vue. Essaie de sentir les mouvements d'air. Pour toi, normalement, rien de plus facile !"

Les glaçons se jetèrent à nouveau sur Arwen, qui continua sa danse de plus belle.

Arwen gratifia son amie d'un sourir lorsque celle-ci la soigna.

"Merci mais ce n'était pas la peine, ça m'étonnerait que dans un vrais combat je puisse avoir le temps de me soigner."

Les glaçons volèrent vers elle, elle les évita. Sentir les vibrations dans l'air.

*Mais quelle merveilleuse idée!* soufla-t-elle intérieurement, un peu sarcatiquement.

"Plus facile à dire..."

Elle évita un glaçon.

"...qu'à faire!"

Elle se jetta au sol pour en éviter un autre.

"Il y en a trop en l'air, je ne peux pas tous les identifier un par uns. Ils ont tous les mêmes sons, les sons se supperposent."

*Pas asser de concentration, déjà que je n'aime pas me battre...*

Elle se releva et un glaçon tomba à quelques centimètres d'elle.

Maïlyse referma son poing et baissa le bras, de manière à stopper la danse des glaçons, et gratifia Arwen d'un petit sourire en coin.

"Arwen, j'ai beau être une "surnaturelle", je n'en reste pas moins humaine. Il m'est donc impossible de forger des glaçons ayant les mêmes résonances. Tous sont différents : leur taille, leur poids, leur vitesse, la direction que je les oblige à prendre, tous ces facteurs leur donnent un son unique. A toi de faire en sorte de les distinguer."

Maïlyse leva le bras, prête à recommencer.

"Je te l'ai déjà dit, tu te fies trop à ta vue. Ferme les yeux et écoute. Je ne vais pas les faire attaquer tout de suite. Si tu es capable d'entendre les différents sons que mes glaçons produisent, tes esquives seront plus fluides et agiles. Tu donneras l'impression à ton adversaire que tu danses. Allez, on essaie."

Sans plus attendre, Maïlyse mit son chat sur son épaule, et rouvrit son poing. Les glaçons se mirent à tourner autour d'Arwen, puis foncèrent sur elle sans crier gare.

Arwen souffla, et ferma les yeux.

*Plus facile à dire qu'à faire, je la vois bien moi assayer de repérer chaques sons différents, puis chercher où ils sont situés par rapport à toi. Mal de tête garantis.*

Elle avait vue une dixaine de glaçons flotter autour d'elle. Elle se concentra, au fure et à mesure elle différençia les sons, elle en repéra facilement 7, comme des notes de musique. Mais les trois autres restiaent dans le noir. Et sans tous les repéré, elle ne pouvait pas les situer. Les sons se firent legèrement différents subitement, elle ouvrit les yeux et s'apperçut que les glaçons fonçaient droit sur elle. Trop tard pour tous les éviter, elle déclancha son bouclier.

"Ca ne sert à rien Maïlyse, je ne suis pas doué pour ça. Je ne sais pas si mon destin est de mourir bettement, mais si un éxercice aussi simple m'est aussi dure, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche avec moi."

Maïlyse stoppa les glaçons. Son visage reflétait un calme inquiétant, qui se transforma soudain en un sourire indulgent.

"Tu sais ma belle, si tu te convaincs dès le début que tu ne vas pas y arriver, tes efforts n'aboutiront à rien !"

Son sourire se fit mystérieux et malicieux.

"Tu n'as pas confiance en toi, Arwen. Regarde plutôt !"

Maïlyse ferma les yeux. Elle leva le bras, et les pics lui foncèrent dessus à grande vitesse. Tout en gardant les yeux clos, elle esquiva tous les glaçons qui venaient par devant, et s'écarta d'un simple pas, à gauche ou à droite, pour laisser passer ceux qui attaquaient sur le côté. Maïlyse rouvrit les yeux, et, à cet instant, les glaçons fondirent comme neige au soleil.

"Tout n'est qu'une question de confiance en soi. Cet exercice, il m'a fallu plus de trois semaines pour réussir à le maitriser parfaitement ! Arwen, tout ne peut pas tomber du ciel aussi facilement qu'on l'aimerait. Il faut juste que tu te concentres. Imagine, je ne sais pas, moi... Que Chiba est en danger et que d'esquiver tous ces glaçons est le seul moyen d'atteindre l'endroit où il se trouve, par exemple !"

Maïlyse vint lui prendre la main et la posa sur sa joue, doucement.

"Tu n'y arriveras pas du premier coup si tu t'énerves autant contre toi-même. Tu as une chance que je n'ai pas eu : des amis pour t'entourer. Alors, apprends un peu à te décharger sur eux, et à te faire confiance ! D'accord ?"

Arwen essaya de se détendre.

"Je ne m'énerve pas sur toi Maïlyse. Je trouve ça stupide c'est tout, ce battre est une necessité et pourtant c'est stupide. Je crois que j'ai besoins qu'on y aille plus doucement, même si on allait déjà pas vite. Tu pourrais... Tu pourrais ne faire que 7 glaçons? Laisse moi un peut de temps pour les différencier, les localiser et je te dirrais quand m'attaquer. Juste un peu plus lentement. On irra progressivement d'accord?"

Maïlyse éclata de rire.

"Evidemment, quelle idée ! A croire que je suis une tortionnaire qui refuse catégoriquement de te laisser le temps de faire des progrès étape par étape."

Maïlyse n'arrivait plus à s'arrêter de rire. Elle parvint cependant à faire disparaître trois des pics qu'elle avait formé, et s'écroula par terre. Son chat, inquiet, vient se poser sur sa poitrine en ronronnant pour se frotter contre son visage. Après quelques minutes, elle réussit à s'arrêter, et retrouva un peu de son calme, malgré le sourire malicieux dont elle n'arrivait pas à se départir.

"Allez esclave, au boulot, et que ça saute !"

Maïlyse tendit le bras en souriant à Arwen, et fit tournoyer les glaçons.

"Commence par essayer de tous les distinguer, d'accord ?"

Arwen resta immobile, les bras le long du corps. Elle se concentra un instant et les glaçons apparurent dans sa tête comme des boules de feu bleu.

"Un."

Un à un elle les trouva dans l'air.

"Deux."

Peut à peut elle put iddentifier chacun des sons.

"Trois."

Puis elle réussit à définir l'endroit où ils étaient pour certains.

"Quatre."

Elle se concentra encore et encore, se fiant à son ouïe.

"Cinq."

Elle cherchait les deux derniers, isolant les sons qu'elle avait déjà trouvé.

*Aller Arwen, c'est comme une harpe, une harpe qui joue 7 notes en même temps.*

Elle fit le vide en elle et put trouver les deux derniers.

"Sept... Essaye d'en envoyer un seul d'abord."

Maïlyse sourit, énigmatique.

"D'accord..."

Maïlyse tendit son bras vers Arwen. Le glaçon fonça sur elle, mais l'esquiva au dernier moment sur la droite et la prit en revers. Mais Arwen ne se décontenança pas, et réussit à le trancher de son sabre.

"Bravo ! Essaie encore."

Cette fois-ci, elle en envoya deux sur son amie. Chaque glaçon fonça sur un des flancs d'Arwen, prête à attaquer.

Arwen avait ramassé son Katana pour l'ocasion.

*Faudra bien qu'il me serve un jour non?*

Elle avait vu le glaçon fondre sur elle mentalement. C'était une boule bleu qui avançait à une vitesse fixe vers elle. Elle vit deux autres boules bouger vers elle. Les deux arrivant à même vitesse à droite et à gauche, elle àttendit que les deux soient à hauteur d'arme et les fendit en deux en un mouvement souple.

Maïlyse fit fondre les autres pics.

"C'est bien, mais je crois qu'on va arrêter pour aujourd'hui. Tes blessures ne sont pas vieilles, alors je m'autorise spécialement à te ménager. En tout cas, tu commences à bien acquérir la technique des mouvements d'air."

Maïlyse eut un petit sourire enfantin.

"Et puis, Smoothy a faim. Pas vrai, mon beau ?"

Un petit miaulement lui répondit, suivi d'un ronronnement.

"Alors, tu veux arrêter ou on continue un peu ? Vu qu'il fait beau, on pourrait reporter et aller à la roseraie, non ?"

Arwen remit son katana dans son foureau, et lui sourit. Sa consentration l'avait fatiguée et ses mouvements précédents avaient craqué une de ses blessures de sa jambe. Elle se baissa, noua un morceau de tissus sur sa blessure puis s'essuya le front.

"Hum, j'ai une meilleure idée. Suis moi."

Elle sortit du dojo en direction de la fôret, le lieux qu'elle avait vue lorsqu'elle avait rencontré Thierry. La magnifique cascade et l'eau fraiche ferrait plaisir à son amie.

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